Après la disparition définitive en juillet 2012 des Voitures de Grande Remise, brutalement et maladroitement remplacées par les VTC (désormais « Voitures de Transport avec Chauffeur »), c’est à l’extinction programmée de sa petite sœur, la Voiture de Petite Remise à laquelle on assiste aujourd’hui.

En effet, cette catégorie quelque peu désuète de véhicules de transport de personnes à titre onéreux, sensée à l’origine pallier à l’absence des taxis dans les secteurs ruraux (qui en étaient dépourvus faute de clientèle suffisante), n’a plus vocation à perdurer dans un contexte où taxis d’abord puis VTC ensuite se sont progressivement imposés en campagne comme en agglomération en diversifiant leur offre de service et en professionnalisant leur démarche.

Aussi le législateur a t’ il décidé suite à la parution de la loi TAXI/VTC du 01/10/2014, d’abroger par ordonnance 4 des 5 articles de la loi du 03 janvier 1977 qui encadrait cette activité spécifique. De fait l’exploitation d’un Véhicule de Petite Remise reste possible pour le titulaire d’une autorisation existante, mais celle-ci prendra définitivement fin avec l’arrêt d’activité de ce dernier. Ces dispositions réglementaires mettent donc un terme à toute possibilité de délivrances de nouvelles autorisations.

Une page de l’histoire de ces véhicules apparus sous l’Ancien Régime, lesquels stationnaient à PARIS à proximité du Louvre dans des « remises » différenciées selon leur encombrement, leur niveau de confort et donc le rang social des personnalités transportées, est donc définitivement tournée !